Le Fil

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Fiche technique

Cette pièce de théâtre est une reprise d’une création réalisée en 2006 (voir plus bas) par quatre associations : le Théâtre du Copion, l’asbl Autre Terre, l’association Daara Ji du Sénégal et le Théâtre du Baobab du Burkina Faso.Le spectacle a notamment été joué dans le cadre scolaire, pour des associations et en France notamment pour l’UDMJC de l’Ain et Artisans du Monde.

La reprise du spectacle est cette fois le fruit d’une collaboration entre le Théâtre du Copion et l’ONG ASMADE (Burkina Faso)  avec une nouvelle distribution : quatre comédiennes issues des 2 associations et une metteuse en scène qui vous livreront leurs réflexions sur les enjeux du commerce mondial.
« Le Fil » a été programmé près de trente fois en 2009 notamment pour le Festival « Les Afrikales » en Basse Normandie , pour des associations, des écoles,…avec à chaque fois un public conquis par le propos relaté avec humour. En mars 2010, il a été présenté à 6 reprises au Festival International de Théâtre pour le Développement à Ouagadougou au Burkina Faso et a reçu 2 prix : le spectacle le plus populaire et la meilleure pièce écrite. Ce sera donc la troisième tournée du spectacle en Europe.

L’idée commune de cette création est simple : utiliser le théâtre comme instrument de prise de parole par des associations œuvrant à l’amélioration de la condition humaine, à un monde solidaire, à un développement durable et faire de ces productions culturelles un objet de sensibilisation. Cette belle aventure est aussi économique puisque les bénéfices de la création permettront à l’association partenaire du Sud de financer des activités d’éducation, de formation en faveur des populations locales.
Notre partenaire: l’ONG ASMADE au Burkina Faso œuvre à l’amélioration de la condition humaine dans des secteurs aussi vitaux que l’accès aux soins de santé, l’assainissement de l’habitat, l’accès à l’eau, l’hygiène alimentaire… Elle développe des programmes d’éducation à la santé auprès des populations.
Depuis quelques années, le Théâtre du Copion collabore avec l’ONG ASMADE sur des projets de création, d’animation et de formation, aussi bien en Belgique qu’au Burkina. Dans le cadre d’une convention ASMADE – COPION, des comédiens animateurs burkinabè ont été formés à la création collective.

L’argument
La mondialisation fait des ravages aux quatre coins du monde avec son lot de famines, de délocalisations, de privatisations, de restructurations,… Pourtant, les richesses ne manquent pas. Jamais les écarts n’ont été aussi grands entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien. 20 % des êtres humains consomment 80 % des ressources de la planète.

Aujourd’hui, les agriculteurs pourraient nourrir l’ensemble de la population mondiale. Cependant, plus de 900 millions de personnes souffrent de la faim. Ce chiffre ne cesse de s’accroître. Ceux qui produisent de quoi manger sont les premiers à connaître la malnutrition, ils ne peuvent pas vivre de leur travail. L’Afrique est le continent le plus touché, avec 34 % de la population qui est gravement sous-alimentée.

Le Sud et le Nord sont tributaires des règles du commerce mondial dictées par les instances internationales comme l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et le Fonds Monétaire International (FMI). Comment comprendre que la moitié de l’humanité, qui compte directement sur l’agriculture pour assurer sa survie, endure une situation catastrophique, marquée par le chômage, la pauvreté, l’exode ou la faim ?

L’histoire
Derrière la mondialisation de l’économie et l’ouverture des marchés, se cachent des vies singulières, celles de femmes qui, au Nord comme au Sud, en font l’expérience amère.
Martine et Annette vivent en Belgique leur train-train quotidien dans une société de consommation, elles vont se rencontrer par hasard, au détour d’un rayon de supermarché, dans la frénésie de la période des soldes. Sally et Fatou se débattent dans la dure réalité de l’Afrique, elles subissent durement les effets de la dette et des plans structurels. Elles sont agricultrices, cultivent le coton et n’arrivent pas à se nourrir.
Quatre femmes. Deux blanches, deux noires. Elles vivent des réalités différentes et pourtant des fils les relient, ceux du commerce international. Rien ne les destinait à se rencontrer et pourtant….Des rencontres de hasard, le hasard d’une rencontre, le choc.

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Le Fil 2006

coproduit avec l’A.S.B.L. «Terre», l’ONG «Autre Terre», le Théâtre du Baobab et l’association Daara Ji. Spectacle sur le commerce mondial
34 représentations en Belgique et en France, notamment pour les UDMJC de l’Ain.
Comédiennes: Amy M’BAYE (Association Daara Ji), Cinzia CARTA (Asbl Autre Terre), Anne MYCINSKI (Théâtre du Copion) et Hortense YAMEOGO (Théâtre du Baobab)
Auteur et Mise en scène: Alba IZZO (Théâtre du Copion)

Quatre femmes. Rien ne les destinait à se rencontrer, et pourtant…
Le fil est une pièce de théâtre traitant du commerce mondial et de ses implications dans le quotidien des belges et des africains. C’est le troisième spectacle réalisé dans le cadre d’un partenariat assez singulier: une compagnie de théâtre-action, une ONG et deux associations africaines.

L’idée commune est simple: utiliser le théâtre comme instrument de prise de parole par des associations œuvrant à l’amélioration de la condition humaine, à un monde solidaire, à un développement durable et faire de ces productions culturelles un objet de sensibilisation.

Cette belle aventure est aussi économique puisque les bénéfices de la création permettront aux associations partenaires du Sud de financer des activités d’éducation, de formation et d’alphabétisation en faveur des populations locales.

Les précédents spectacles «Les belles-mères»et «L’ardoise»ont tourné en Belgique et en France en 2002-2003 et en 2004 pour des écoles, des associations, notamment dans le cadre du Festival international de Théâtre-Action–FITA.

Cette nouvelle production est un spectacle de femmes, quatre animatrices désignées chacune par leur association et une metteuse en scène. Elle a été créée en avril 2006 à Baudour, en Belgique.

Ce fut avant tout une rencontre, riche en réflexions sur les enjeux du commerce mondial.

L’argument
La mondialisation fait des ravages aux quatre coins du monde avec son lot de famines, de délocalisations, de privatisations, de restructurations, …

Pourtant, les richesses ne manquent pas. Jamais les écarts n’ont été aussi grands entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien. 20 % des êtres humains consomment 80 % des ressources de la planète.

Aujourd’hui, les agriculteurs pourraient nourrir l’ensemble de la population mondiale. Cependant, près de 900 millions de personnes souffrent de la faim. Ce chiffre ne cesse de s’accroître. Ce sont principalement ceux qui produisent de quoi manger qui souffrent de la malnutrition parce qu’ils ne peuvent pas vivre de leur travail. L’Afrique est le continent le plus touché, avec 34 % de la population qui est gravement sous-alimentée.

Le Sud et le Nord sont tributaires des règles du commerce mondial dictées par certaines instances internationales. Comment comprendre que la moitié de l’humanité, qui compte directement sur l’agriculture pour assurer sa survie, endure une situation catastrophique, marquée par le chômage, la pauvreté, l’exode ou la faim?

L’histoire
Derrière la mondialisation de l’économie et l’ouverture des marchés, se cachent des vies, celles de femmes qui, au Nord comme au Sud, en font l’expérience amère. Martine et Anette vivent en Belgique leur train-train quotidien. Sally et Fatou se débattent dans la dure réalité de l’Afrique. Quatre femmes. Deux blanches, deux noires. Des rencontres de hasard, le hasard d’une rencontre, le choc.

Grâce au soutien de la Secrétaire d’état à l’Économie sociale

Theatre du Copion